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Gran était impressionnée. « Tu devrais passer le plus clair de ton temps ici quand tu ne seras pas en classe », dit-elle à sa petite-fille avec un hochement de tête. Sage essaya de ne pas sourire à la vieille femme puis examina une chaise longue, qui s’ajusta immédiatement à sa taille, son poids et sa position de lecture préférée.
Gran fut moins impressionnée par le Salon Lumière, qui était logé dans le même bâtiment. Sage, cependant, fut captivée par ce qu’elle vit. C’était là que les étudiants venaient pendant leur moment libre pour se rencontrer et se reposer.
Le rez-de-chaussé principal du salon était divisé entre la zone snack, qui était remplie de tous les délices et de toutes les boissons que les étudiants pouvaient désirer, et la zone de repos, qui était vivement colorée et emplie de coussins au sol, de tables basses, de cheminées, de tapis duveteux, moelleux, de somptueuses chaises, et de canapés groupés parfaitement pour se rassembler entre amis.
En-dessous se trouvait une salle de fêtes assez grande pour des fêtes dansantes avec d’autres écoles, qui avaient lieu plusieurs fois par an. Puis ils montèrent à l’étage où se trouvaient des pièces de relaxation confortables, qui sentait votre humeur lorsque vous marchiez à l’intérieur, choisissait la musique appropriée et changeait la lumière en conséquence.
Sage sourit. Ils avaient vraiment pensé à tout pour aider les étudiantes à se détendre et prendre du plaisir ensemble pendant leur temps libre. MO-J4 les emmena ensuite au Café Céleste, la salle à manger où les repas des étudiants étaient servis. La vue depuis le mur de fenêtres était digne d’une holo-carte postale – le Lac Lumineux aux teintes violettes et les stupéfiantes Montagnes de Cristal. Sage fixa longuement leurs pics brillants. Elle mourrait d’envie d’explorer les Montagnes de Cristal depuis qu’elle avait reçu un cristal pour son Jour de Lumière. Le père de Sage secoua la tête. « Regarde tout ça ! » dit-il, admirant la lumière chaude, la douce musique ambiante, la table décorée avec soin, et les Bot-Bot serveurs obéissant au doigt et à l’œil des étudiantes. « Quand j’étais à l’école on devait amener notre propre déjeuner ! »
Sage eut un frisson d’excitation tandis qu’ils pénétraient dans une salle de classe propre, confortable et accueillante. MO-J4 s’attarda dans le Laboratoire Cybernétique, une salle luisante remplie d’équipement cyber-technologiques. « Mon chez moi », expliqua-t-il avec une pointe de fierté dans la voix.
Sage était sur le point de gémir « Papa, tu m’embarrasses », mais elle la soutint. Les yeux de son père étaient brillants, et la dernière chose qu’elle voulait pour lui était qu’il se mette à pleurer. De plus il avait raison. C’était considérable. Elle ne voulait simplement pas en parler.
Sage ne pouvait plus supporter d’attendre plus longtemps. « Puis-je aller dans ma chambre maintenant, s’il vous plaît ? », demanda-t-elle. Elle mourrait d’envie de voir sa chambre et, plus important, de rencontrer sa camarade de chambre.
Compléter et défier, pensa Sage. Intéressant.
Le père de Sage prit la parole. « Sage disait de ne rien emmener d’autre que les vêtements qu’elle a sur le dos », dit-il, un peu anxieux. « Etes-vous sûr qu’elle aura tout ce dont elle a besoin ? ».
Vous avez le devoir d’apprendre comment aider à faire que les souhaits des Souhaiteurs deviennent réalité pour devenir membre de la prochaine génération de Réalisateur de Souhaits. Ainsi, les Souhaiteurs continueront de faire ces vœux cruciaux, et la vie pour les Starlings comme pour les Wishlings, continuera de la même manière.
En tant qu’étudiante de la Starling Academy, vous recevrez un intensif et rigoureux entraînement en identification de souhait, réalisation de souhait, capture d’énergie de souhait, vœu pieux, probabilité de souhait et statistiques, et également en art, musique, danse, et une variété de sports… »
La voix de Sage s’estompa. « Bla, bla, bla, bla, bla », conclut-elle, refermant l’holo-livre avec un coup du poignet. Elle roula des yeux. « Pas de pression du tout ! » dit-elle.
Gran rit, puis son visage ridé redevint sérieux. « Sage », gronda-t-elle, « tu dois y faire attention. Il peut y avoir des informations importantes dans ce manuel. Cela pourrait même être dans un examen ! »
Ils hésitaient devant la porte. Soudain, Helio et Archer arrivèrent en courant sur le Transporteur Cosmique, bousculant presque une étudiante et ses parents, qui regardèrent furieusement les garçons. Ils sautèrent à bas du transporteur et roulèrent dramatiquement sur le sol avant de s’arrêter. Ils bondirent sur leurs pieds, sans même être à bout de souffle.
Il y eut un flash rouge et un bruit de bourdonnement irritant.
Son père cligna des yeux. « Incroyable », dit-il.
Le côté de sa colocataire était joli, lui aussi, avec un tapis en forme d’étoile, un escalier lumineux qui menait à un lit qui ressemblait un peu à un très grand berceau pour Sage, et une seule gigantesque fenêtre panoramique avec une banquette de fenêtre couverte de somptueux coussins.
- « Bonjour mademoiselle Sage. Etes-vous prête pour commencer votre visite ? »
- « En haut » dit la voix.
- « Quelle est cette chose ? » demanda Gran, en couvrant ses yeux et en louchant.
- « C’est un guide Bot-Bot flottant », expliqua le père de Sage. « Les voisins en ont ramené un de leur voyage à Booshel Bay. Ils sont censés être plutôt instructifs ».
- « Affirmatif » dit le guide Bot-Bot de sa voix hachée. Les garçons riaient, mais un regard sévère de Gran les fit taire. « Je suis MO-J4 et je suis plutôt instructif, si je peux me permettre ». Il clignait des yeux quand il parlait.
- « Alors pouvons-nous aller au dortoir maintenant ? » demanda Sage.
- « Startastique », dit Archer, roulant ses yeux.
- « Désolé, Gran », dit-il, penaud.
- « Où est Maman ? » demanda-t-elle.
- « Elle est juste l… enfin, elle était juste là », dit son père, regardant autour. « Oh, ne t’inquiètes pas, nous la retrouverons. Tu sais comme elle disparaît toujours. »
- « Si vous voulez bien me suivre, nous débuterons la visite dans la Cour de l’Etoile, le cœur de notre ultramoderne campus de Starling Academy » annonça MO-J4. Il les mena sur une passerelle mouvante, qui les amena à une pelouse verdoyante. « Notez l’herbe, parfaite pour se relaxer ou pique-niquer » souligna le guide. « Ici vous pouvez voir la fontaine dansante, le labyrinthe de haies changeantes, et le coquillage à musique, où des concerts sont donnés. ».
- « Impressionnant » dit le père de Sage, hochant la tête.
- « Et ici vous trouverez le labyrinthe de haies », dit MO-J4.
- « Les garçons ! » appela Gran. « Nous sommes toujours en visite ! Revenez ! »
- « Ca ira pour eux », lui assura MO-J4. « Les chemins en mouvement perpétuel du labyrinthe de haies les tiendront occupés pendant un moment, et il y a des guides pour aider les visiteurs à trouver leur chemin si nécessaire ». MO-J4 redescendit à hauteur de l’oreille de Sage et dit : « Les étudiantes, en revanche, doivent découvrir les secrets du labyrinthe par eux-mêmes ».
- « Pas de problème » dit Sage sur un ton plus confiant que ce qu’elle ressentait vraiment. Elle regarda autour d’elle. Où était sa mère ? C’était tout elle de disparaître quand Sage voulait qu’elle soit dans les parages. C’était un moment important. Avoir toute sa famille – même ses ennuyeux petits frères – alentour aurait été agréable. Mais non, tout le monde semblait vouloir faire ses propres choses. Exceptés Gran et Papa, bien sûr.
Gran était impressionnée. « Tu devrais passer le plus clair de ton temps ici quand tu ne seras pas en classe », dit-elle à sa petite-fille avec un hochement de tête. Sage essaya de ne pas sourire à la vieille femme puis examina une chaise longue, qui s’ajusta immédiatement à sa taille, son poids et sa position de lecture préférée.
Gran fut moins impressionnée par le Salon Lumière, qui était logé dans le même bâtiment. Sage, cependant, fut captivée par ce qu’elle vit. C’était là que les étudiants venaient pendant leur moment libre pour se rencontrer et se reposer.
Le rez-de-chaussé principal du salon était divisé entre la zone snack, qui était remplie de tous les délices et de toutes les boissons que les étudiants pouvaient désirer, et la zone de repos, qui était vivement colorée et emplie de coussins au sol, de tables basses, de cheminées, de tapis duveteux, moelleux, de somptueuses chaises, et de canapés groupés parfaitement pour se rassembler entre amis.
En-dessous se trouvait une salle de fêtes assez grande pour des fêtes dansantes avec d’autres écoles, qui avaient lieu plusieurs fois par an. Puis ils montèrent à l’étage où se trouvaient des pièces de relaxation confortables, qui sentait votre humeur lorsque vous marchiez à l’intérieur, choisissait la musique appropriée et changeait la lumière en conséquence.
- « Appuyez sur ce bouton sur le mur sur votre droite, Mademoiselle Sage », dit MO-J4.
Sage sourit. Ils avaient vraiment pensé à tout pour aider les étudiantes à se détendre et prendre du plaisir ensemble pendant leur temps libre. MO-J4 les emmena ensuite au Café Céleste, la salle à manger où les repas des étudiants étaient servis. La vue depuis le mur de fenêtres était digne d’une holo-carte postale – le Lac Lumineux aux teintes violettes et les stupéfiantes Montagnes de Cristal. Sage fixa longuement leurs pics brillants. Elle mourrait d’envie d’explorer les Montagnes de Cristal depuis qu’elle avait reçu un cristal pour son Jour de Lumière. Le père de Sage secoua la tête. « Regarde tout ça ! » dit-il, admirant la lumière chaude, la douce musique ambiante, la table décorée avec soin, et les Bot-Bot serveurs obéissant au doigt et à l’œil des étudiantes. « Quand j’étais à l’école on devait amener notre propre déjeuner ! »
- « Nous devons prendre grand soin de nos étudiantes, Monsieur », dit MO-J4. « Elles doivent être bien nourries pour pouvoir se concentrer sur leurs études ! ».
Sage eut un frisson d’excitation tandis qu’ils pénétraient dans une salle de classe propre, confortable et accueillante. MO-J4 s’attarda dans le Laboratoire Cybernétique, une salle luisante remplie d’équipement cyber-technologiques. « Mon chez moi », expliqua-t-il avec une pointe de fierté dans la voix.
- « Puis nous sortirons directement par ces portes vers le balcon, où nous pouvons avoir une vue fantastique sur les vergers au nord et au sud et bien sûr sur les incomparables Montagnes de Cristal et le Lac Lumineux à l’ouest. » Tout le monde s’arrêta à l’extérieur et profita de la vue, hochant la tête de manière appréciative. C’était vraiment une vue à couper le souffle.
- « Magnifique, simplement magnifique » murmura Gran.
Sage était sur le point de gémir « Papa, tu m’embarrasses », mais elle la soutint. Les yeux de son père étaient brillants, et la dernière chose qu’elle voulait pour lui était qu’il se mette à pleurer. De plus il avait raison. C’était considérable. Elle ne voulait simplement pas en parler.
- « Au milieu du lac se trouvent les Jardins de la Sérénité, accessibles seulement par bateau ; et bien sûr vous pouvez voir les Chutes Stellaires à l’horizon », nota MO-J4.
- « De l’autre côté du lac se trouve notre école sœur, l’Ecole Privée de l’Etoile. Peut-être que vos petits frères intégreront cette école un jour. »
- « Peut-être », murmura Gran avant que Sage ait pu répondre. La pensée de ses sauvages petits frères devenus assez studieux pour intégrer la prestigieuse école semblait être à des centaines d’années-stellaires de Sage.
Sage ne pouvait plus supporter d’attendre plus longtemps. « Puis-je aller dans ma chambre maintenant, s’il vous plaît ? », demanda-t-elle. Elle mourrait d’envie de voir sa chambre et, plus important, de rencontrer sa camarade de chambre.
- « Sage », dit Gran, « tes manières ! ».
Compléter et défier, pensa Sage. Intéressant.
Le père de Sage prit la parole. « Sage disait de ne rien emmener d’autre que les vêtements qu’elle a sur le dos », dit-il, un peu anxieux. « Etes-vous sûr qu’elle aura tout ce dont elle a besoin ? ».
- « Je vous le garantis », dit MO-J4. « Ne vous inquiétez pas. Vous verrez bientôt de quoi je parle ».
- « Très bien, alors », dit le père de Sage.
- « C’est ici que je vous dis au revoir », dit MO-J4. « Une fois que vous aurez passé les portes, sautez tout de suite sur le Transporteur Cosmique, qui vous emmènera directement à votre chambre. C’était un plaisir de vous rencontrer, mademoiselle Sage. J’espère que nous nous reverrons. Je vous enverrai vos frères. Bonne chance, et n’oubliez pas de compter sur votre bonne étoile. »
- « Star salutations! » dirent Gran et le père de Sage.
- « Star salutations », répéta Sage. Mais MO-J4 était déjà parti, flottant au loin pour trouver ses frères.
- « Tu devrais commencer à le lire maintenant », dit la grand-mère de Sage une fois qu’ils étaient entrés à l’intérieur et qu’ils se tenaient sur le Transporteur Cosmique, un trottoir mouvant qui formait une boucle tout autour du dortoir entier.
- « Lire quoi ? », demanda Sage.
- « Le Manuel de l’Etudiant », dit Gran exaspérée.
- « Oh, oui », dit Sage, fouillant dans sa poche jusqu’à ce qu’elle localise l’holo-livre. Elle pressa un bouton et le manuel fut projeté dans les airs devant elle. « Bienvenue à Starling Academy », lut-elle à haute voix. « Maintenant que vous avez exploré le campus et que vous y êtes installé, gardez une pensée extrêmement importante en tête : le futur de Starland dépend de vous.
Vous avez le devoir d’apprendre comment aider à faire que les souhaits des Souhaiteurs deviennent réalité pour devenir membre de la prochaine génération de Réalisateur de Souhaits. Ainsi, les Souhaiteurs continueront de faire ces vœux cruciaux, et la vie pour les Starlings comme pour les Wishlings, continuera de la même manière.
En tant qu’étudiante de la Starling Academy, vous recevrez un intensif et rigoureux entraînement en identification de souhait, réalisation de souhait, capture d’énergie de souhait, vœu pieux, probabilité de souhait et statistiques, et également en art, musique, danse, et une variété de sports… »
La voix de Sage s’estompa. « Bla, bla, bla, bla, bla », conclut-elle, refermant l’holo-livre avec un coup du poignet. Elle roula des yeux. « Pas de pression du tout ! » dit-elle.
Gran rit, puis son visage ridé redevint sérieux. « Sage », gronda-t-elle, « tu dois y faire attention. Il peut y avoir des informations importantes dans ce manuel. Cela pourrait même être dans un examen ! »
- « Quel examen ? » demanda Sage, taquine. Sa grand-mère était tellement vieille école parfois.
- « Un examen important », insista Gran.
Ils hésitaient devant la porte. Soudain, Helio et Archer arrivèrent en courant sur le Transporteur Cosmique, bousculant presque une étudiante et ses parents, qui regardèrent furieusement les garçons. Ils sautèrent à bas du transporteur et roulèrent dramatiquement sur le sol avant de s’arrêter. Ils bondirent sur leurs pieds, sans même être à bout de souffle.
- « Cet endroit est vraiment extraordinaire ! » s’écria Helio. « Vous avez vu la marina ? »
- « Je crois que ça y est », dit Sage, sentant une contraction inhabituelle dans son estomac. « Je… je crois que je suis un peu nerveuse ! » admit-elle. Gran lui jeta un œil interrogateur. Son père leva les sourcils et lui pressa brièvement l’épaule.
Il y eut un flash rouge et un bruit de bourdonnement irritant.
- « Accès refusé », dit la voix Bot-Bot sévèrement.
- « Hors de mon chemin », dit Sage, ébouriffant les cheveux de son frère pour lui montrer qu’elle n’était pas fâchée, mais faisait seulement semblant de l’être, tandis qu’elle le poussait pour passer. Elle plaça sa main sur le scanner. « Bienvenue, Sage », dit la voix Bot-Bot aimablement tandis que le scanner s’illuminait d’une vive lumière bleue. Ils étaient au bon endroit.
- « Enfin vous voilà ! » s’exclama-t-elle, comme si c’était eux qui s’étaient égarés.
- « Comment es-tu entrée ? » demanda le frère de Sage.
- « Oh, la colocataire de Sage était là », expliqua Indirra.
- « Où est-elle ? » demanda Sage, excitée.
- « Elle est sortie une minute stellaire», répondit sa mère.
- « Où es-tu allée, final… » commença Sage. Puis ses yeux se posèrent sur l’ameublement de la chambre à coucher et sa voix faiblit. Elle regarda autour d’elle, incrédule. Maintenant elle comprenait pourquoi on lui avait dit de venir à Starling Academy les mains vides. La chambre était incroyable. Ils l’avaient décorée juste comme Sage l’espérait. Ils avaient posé tellement de questions sur l’application de l’école, mais cela dépassait toutes les attentes qu’elle avait eues. Cela reflétait sa personnalité et son amour pour la couleur lavande à la perfection. Il y avait même des fenêtres à holo-énergie pour que Sage puisse contrôler la vue !
- « Ils ont pensé à tout », dit sa mère.
Son père cligna des yeux. « Incroyable », dit-il.
Le côté de sa colocataire était joli, lui aussi, avec un tapis en forme d’étoile, un escalier lumineux qui menait à un lit qui ressemblait un peu à un très grand berceau pour Sage, et une seule gigantesque fenêtre panoramique avec une banquette de fenêtre couverte de somptueux coussins.
Le père de Sage s’assit immédiatement sur le lit de Sage. « Confortable », dit-il.
Sage s’écarta vers les rangées de bibliothèques qui s’alignaient sur les murs de sa colocataire. « Regardez tous ces holo-livres », s’émerveilla-t-elle. « Vous croyez que ma colocataire est bibliothécaire ou quelque chose comme ça ? ».
Ses frères rirent.
Gran lui donna un coup de coude dans les côtes. « Et, euh, je suis sûre qu’ils sont tous vraiment intéressants! » dit Sage. Impulsivement, elle plongea en avant pour enlacer sa nouvelle colocataire. Surprise, la fille fit un pas en arrière. Elle perdit l’équilibre et heurta une pile d’holo-livres qui était posée sur une table. Les deux filles se penchèrent pour les ramasser au même moment et se cognèrent la tête. Sage frotta sa tête endolorie et déglutit à nouveau. Quelle façon de faire une première impression !
Ses frères étaient morts de rire. « Startastique, Sage ! » s’écria Helio.
Sage les foudroya du regard, puis se tourna vers sa nouvelle colocataire. « Désolée pour ça », dit-elle. Elle s’était déjà excusée deux fois en autant de minutes stellaires. Ce devait être un record pour une nouvelle colocataire ! « Euh, ravie de te rencontrer. Je suis Sage et voici ma famille. » Elle fit un large geste de la main. « Tu connais déjà ma mère. L’homme allongé c’est mon père, Leonard. Voici ma grand-mère. Tu peux l’appeler Gran. Et les deux petits garçons qui viennent juste de disparaître sous ton lit sont mes frères jumeaux, Helio et Archer. »
Cassie semblait à moitié surprise par ces nouvelles. Elle se releva, ajusta ses lunettes, et donna à Sage un sourire tendu – qui était plus une grimace, en fait.
Sage pouvait facilement dire qu’en vérité, il y en avait eu tout de même un peu. Mais elle était certaine que ce n’était rien qu’elle ne puisse réparer.
Après un rapide coup d’œil sous son lit, Cassie commença à fouiller dans ses tiroirs en désordre. Le père de Sage se leva du lit et se posta devant la fenêtre, perdu dans ses pensées. Gran jeta un œil au lit légèrement froissé puis, sans crier gare, tira les draps et commença à le refaire. Gran aimait vraiment être occupée ! Sage erra dans la chambre, s’intéressant à tout. Elle s’arrêta devant le placard le plus proche et fit glisser la porte pour l’ouvrir.
Gran gonfla l’oreiller de Sage, puis alla ramasser un petit appareil de poche qui traînait sur le bureau de Sage. « Qu’est-ce que c’est que ça ? » demanda-t-elle.
Eh bien, ça c’est inquiétant, songea Sage. Sa famille fixait Cassie du regard.
Cela donna à Sage un inconfortable poids dans la gorge. Elle se tortilla pour échapper à son étreinte. « Au revoir, Papa », dit-elle.
Gran détestait les au revoir, elle aussi. « A plus tard, gamine », dit-elle avec un clin d’œil.
Tandis que leur père les pressait, les jumeaux firent chacun un câlin à Sage, mais chacun fut si bref que c’était comme si elle avait eu une maladie contagieuse qu’ils auraient eu peur de contracter. De plus, Sage savait que si elle allait leur manquer, c’était seulement car elle les aidait à faire leurs devoirs et, si c’était demandé gentiment, mangeait tous leurs légumes verts pour qu’ils puissent avoir du dessert.
La mère de Sage posa ses mains sur les épaules de Sage et lui donna une rapide et ferme étreinte. Elle recula et regarda au plus profond des yeux violets de Sage. « Rends-moi fière, ma chérie », dit-elle. Puis elle se pencha en avant et souffla dans son oreille. « Tu es star-ctaculaire, et ne l’oublie pas. »
Sage recula sa tête pour faire face à sa mère. « M- merci, Maman », bégaya-t-elle. Les compliments de sa mère étaient rares, alors quand elle en donnait un, cela voulait vraiment dire quelque chose. Quand Sage était plus jeune, elle était jalouse des enfants dont les mères les étouffaient de compliments. « Tu es l’étoile la plus brillante de la galaxie » ou « tu brilles comme une supernova ». Mais tandis qu’elle grandissait, elle commença à apprécier les paroles de louange mesurées mais sincères de sa mère. Cela lui faisait sentir qu’elle les avait méritées.
Les études n’avaient jamais été faciles pour elle, et elle avait parfois eu le sentiment de décevoir sa mère. Sage avait dû travailler dur pour chaque I (qui voulait dire Illuminé, la plus haute note qu’un étudiant pouvait recevoir) qu’elle avait reçu. Alors les paroles de sa mère signifiaient vraiment beaucoup. Indirra toucha la joue de sa fille, puis rejoignit le reste de la famille dans le couloir. Après un moment, Sage glissa la porte pour la refermer derrière eux.
Les deux filles se regardèrent l’une l’autre pendant un moment.
Sage s’affala sur le lit que Gran avait refait si proprement, et ramena son oreiller sous sa joue. « Alors, dis-moi tout sur toi », dit-elle à Cassie. « N’omets aucun détail ! ».
Cassie regarda la chambre autour d’elle comme un animal en cage, positivement paniquée. « Euh… je… ».
Juste à cet instant leur Star-Zaps bipèrent. Elles regardèrent toutes deux sur leur écran d’affichage : RENDEZ-VOUS DANS LA COUR DE L’ETOILE DANS VINGT MINUTES STELLAIRES POUR LE DEBUT DE LA PROCESSION DE BIENVENUE.
Sage s’écarta vers les rangées de bibliothèques qui s’alignaient sur les murs de sa colocataire. « Regardez tous ces holo-livres », s’émerveilla-t-elle. « Vous croyez que ma colocataire est bibliothécaire ou quelque chose comme ça ? ».
Ses frères rirent.
- « Euh, bonjour », dit une petite voix. Tout le monde se tourna vers la porte ouverte, où une fille au visage de bébé avec une peau pâle, de grandes lunettes rondes, et des cheveux d’un blanc rosé coiffés en petits chignons tressés, se tenait. On aurait dit qu’elle essayait de décider entre entrer à l’intérieur et s’enfuir en courant. Malgré la gêne de la fille, Sage nota que les cils de la fille étaient si épais et foncés qu’ils semblaient presque faux. Elle portait une lumineuse et flottante chemise à fines bretelles, un leggins court orné de spirales et des chaussons de danseuse rose pâle, lacés sur ses jambes. Elle était si petite et semblait si pure que Sage, qui était grande et maigre, se sentit toute dégingandée. La fille sembla prendre une décision, et elle s’avança vers Sage d’un pas incertain. « Je suis Cassie », dit-elle doucement.
Gran lui donna un coup de coude dans les côtes. « Et, euh, je suis sûre qu’ils sont tous vraiment intéressants! » dit Sage. Impulsivement, elle plongea en avant pour enlacer sa nouvelle colocataire. Surprise, la fille fit un pas en arrière. Elle perdit l’équilibre et heurta une pile d’holo-livres qui était posée sur une table. Les deux filles se penchèrent pour les ramasser au même moment et se cognèrent la tête. Sage frotta sa tête endolorie et déglutit à nouveau. Quelle façon de faire une première impression !
Ses frères étaient morts de rire. « Startastique, Sage ! » s’écria Helio.
Sage les foudroya du regard, puis se tourna vers sa nouvelle colocataire. « Désolée pour ça », dit-elle. Elle s’était déjà excusée deux fois en autant de minutes stellaires. Ce devait être un record pour une nouvelle colocataire ! « Euh, ravie de te rencontrer. Je suis Sage et voici ma famille. » Elle fit un large geste de la main. « Tu connais déjà ma mère. L’homme allongé c’est mon père, Leonard. Voici ma grand-mère. Tu peux l’appeler Gran. Et les deux petits garçons qui viennent juste de disparaître sous ton lit sont mes frères jumeaux, Helio et Archer. »
Cassie semblait à moitié surprise par ces nouvelles. Elle se releva, ajusta ses lunettes, et donna à Sage un sourire tendu – qui était plus une grimace, en fait.
- « Alors tu n’es pas offensée pour la remarque sur la bibliothécaire ? » demanda Sage. « J’essayais juste d’être drôle. Ignore-la. Je ne voulais pas te faire de mal. La chambre a l’air génial. Très accueillante. En fait, j’adore les bibliothèques. Et les bibliothécaires. Je veux dire, qui ne les aime pas ? » dit-elle précipitamment.
Sage pouvait facilement dire qu’en vérité, il y en avait eu tout de même un peu. Mais elle était certaine que ce n’était rien qu’elle ne puisse réparer.
Après un rapide coup d’œil sous son lit, Cassie commença à fouiller dans ses tiroirs en désordre. Le père de Sage se leva du lit et se posta devant la fenêtre, perdu dans ses pensées. Gran jeta un œil au lit légèrement froissé puis, sans crier gare, tira les draps et commença à le refaire. Gran aimait vraiment être occupée ! Sage erra dans la chambre, s’intéressant à tout. Elle s’arrêta devant le placard le plus proche et fit glisser la porte pour l’ouvrir.
- « Non ! » cria Cassie. Elle se précipita à travers la pièce, atteignit Sage, et claqua bruyamment la porte. « C’est mon placard ! ». Elle se retourna, ses joues devenues rouges. Elle prit une profonde inspiration pour se reprendre en main. « Je veux dire, euh, ça c’est ta penderie », dit-elle plus calmement, pointant du doigt l’autre bout de la pièce. Perplexe, tout le monde resta à la regarder pendant un moment.
Gran gonfla l’oreiller de Sage, puis alla ramasser un petit appareil de poche qui traînait sur le bureau de Sage. « Qu’est-ce que c’est que ça ? » demanda-t-elle.
- « C’est pour moi », dit Sage.
- « C’est un Star-Zap », expliqua Cassie. « Nous en avons toutes un. Nous devons le garder avec nous à chaque instant, parce que c’est comme ça que l’école correspond avec nous ». Puis elle jeta à Sage un coup d’œil interrogateur. « C’est expliqué dans les détails dans le Manuel de l’Etudiant ».
- « Est-ce qu’on peut rentrer à la maison maintenant ? » gémit Archer tandis qu’il rampait hors de sous le lit de Cassie.
- « Regardez ce que j’ai trouvé ! » cria Helio, se roulant hors de sous le lit de Cassie, tenant un petit sachet de pilules. « On dirait des Globules Vertes ! » dit Sage, bouche bée. Elles semblaient remarquablement similaires à la nourriture avec laquelle ses frères nourrissaient leur glowfur de compagnie. (Il adorait aussi manger des fleurs tard le soir).
Eh bien, ça c’est inquiétant, songea Sage. Sa famille fixait Cassie du regard.
- « On dirait vraiment une Globule Verte », dit Archer, secouant la tête. « Dégoûtant ». Il le savait plutôt bien, se rappela Sage, car il en avait mangé une lui-même une fois suite à un pari avec son jumeau.
- « Eh bien, merci pour tout », dit Sage vivement à sa famille. « Au revoir ! » Elle détestait les longs adieux qui s’éternisaient. Quand Sage avait dit au revoir à ses amis à la maison, elle avait fait ça de manière courte et gentille également. Bien sûr, elle était triste. Mais il n’y avait pas de raison de rendre les choses plus pénibles que nécessaire.
Cela donna à Sage un inconfortable poids dans la gorge. Elle se tortilla pour échapper à son étreinte. « Au revoir, Papa », dit-elle.
Gran détestait les au revoir, elle aussi. « A plus tard, gamine », dit-elle avec un clin d’œil.
Tandis que leur père les pressait, les jumeaux firent chacun un câlin à Sage, mais chacun fut si bref que c’était comme si elle avait eu une maladie contagieuse qu’ils auraient eu peur de contracter. De plus, Sage savait que si elle allait leur manquer, c’était seulement car elle les aidait à faire leurs devoirs et, si c’était demandé gentiment, mangeait tous leurs légumes verts pour qu’ils puissent avoir du dessert.
La mère de Sage posa ses mains sur les épaules de Sage et lui donna une rapide et ferme étreinte. Elle recula et regarda au plus profond des yeux violets de Sage. « Rends-moi fière, ma chérie », dit-elle. Puis elle se pencha en avant et souffla dans son oreille. « Tu es star-ctaculaire, et ne l’oublie pas. »
Sage recula sa tête pour faire face à sa mère. « M- merci, Maman », bégaya-t-elle. Les compliments de sa mère étaient rares, alors quand elle en donnait un, cela voulait vraiment dire quelque chose. Quand Sage était plus jeune, elle était jalouse des enfants dont les mères les étouffaient de compliments. « Tu es l’étoile la plus brillante de la galaxie » ou « tu brilles comme une supernova ». Mais tandis qu’elle grandissait, elle commença à apprécier les paroles de louange mesurées mais sincères de sa mère. Cela lui faisait sentir qu’elle les avait méritées.
Les études n’avaient jamais été faciles pour elle, et elle avait parfois eu le sentiment de décevoir sa mère. Sage avait dû travailler dur pour chaque I (qui voulait dire Illuminé, la plus haute note qu’un étudiant pouvait recevoir) qu’elle avait reçu. Alors les paroles de sa mère signifiaient vraiment beaucoup. Indirra toucha la joue de sa fille, puis rejoignit le reste de la famille dans le couloir. Après un moment, Sage glissa la porte pour la refermer derrière eux.
Les deux filles se regardèrent l’une l’autre pendant un moment.
Sage s’affala sur le lit que Gran avait refait si proprement, et ramena son oreiller sous sa joue. « Alors, dis-moi tout sur toi », dit-elle à Cassie. « N’omets aucun détail ! ».
Cassie regarda la chambre autour d’elle comme un animal en cage, positivement paniquée. « Euh… je… ».
Juste à cet instant leur Star-Zaps bipèrent. Elles regardèrent toutes deux sur leur écran d’affichage : RENDEZ-VOUS DANS LA COUR DE L’ETOILE DANS VINGT MINUTES STELLAIRES POUR LE DEBUT DE LA PROCESSION DE BIENVENUE.
- « La procession de bienvenue ? » dit Sage.
- « C’est dans le Manuel de l’Etudiant ? » supposa Sage.
- « C’est dans le Manuel de l’Etudiant », répondit Cassie.
- « Eh bien, c’est une tradition de Starling Academy qui remonte à des centaines d’années stellaires. Les nouvelles étudiantes paradent autour du campus tandis que les professeurs et les élèves plus anciennes leur souhaitent la bienvenue. Tout le monde porte des vêtements luxueux et on dit qu’ils sont vraiment spéciaux. Logiquement, nous allons bientôt recevoir les vêtements les plus extraordinaires que nous ayons jamais vus », dit Cassie.
- « Wow », dit Sage, prenant les robes. « Star salutations ». Elle les ramena à l’intérieur et tendit la blanche à Cassie.
- « C’est star-ctaculaire », dit Cassie, touchant le tissu brillant.
- « Une fois que nous sommes habillées, nous allons dans la cour. Lady Stella nous accueillera et la procession commencera », dit Cassie.